samedi 21 février 2009

Le SNJ fait carton plein

Rapide info sur les élections professionnelles. Le SNJ fait carton plein au Comité d'entreprise: 3 postes (Jf Roubaud, Karine Michel et Olivier Poisson) sur 3 de titulaires et deux postes de suppléants (Thierry Virorello et Paul Massabo). Pour les délégués du personnel, le SNJ fait élire deux titulaires et deux suppléants (Véronique Georges et François Vignola, Christophe Pardina et Jean-Pascal Dunant) sur les huit postes à pouvoir et rate de seulement trois voix le troisième poste de titulaire DP qui aurait pu revenir ainsi à Philippe Bertini. De nombreux bug dans l'organisation des élections - matériel de vote envoyé trop tard voire incomplet - nous prive d'une vingtaine de voix.

Pour autant, ce resultat est sa précédent dans l'entreprise pour le SNJ.Et cette représentation doit être un levier permettant de mieux défendre les droits de la rédaction, et de peser plus encore. Le premier test sera la négociation ouverte et sans doute difficile sur le rattrapage des salaires tronqués des anciens CDD et des nouveaux CDI.

Par ailleurs, Eric Debry, le nouveau pdg, a convoqué un CE extraordinaire jeudi 26 février. L'unique point à l'ordre du jour est : réorganisation de la rédaction. En décodé, le nouveau casting directorial devrait nous y être présenté. A suivre. Dés lundi nous devrions en savoir plus.

jeudi 12 février 2009

SNJ seul garant des intérêts de la rédaction

Élections professionnelles : Le SNJ seul vrai garant des intérêts de la rédaction

Les représentants SNJ sont, et resteront les seuls vrais garants des intérêts de la rédaction. La titularisation de 25 cdd d'ici à la fin 2009 ne doit rien aux autres organisations syndicales, mais tout en revanche à la pugnacité des élus SNJ.
Après avoir refusé fin décembre de signer la modération salariale qui nous condamne pendant 3 ans à ne plus bénéficier d'augmentations annuelles -avec la maigre compensation d’une prise en charge plus importante de la mutuelle mais aucun rattrapage au terme de l’accord-, c'est avant tout la force de négociation et le réalisme des représentants du SNJ qui a permis de rouvrir les discussions, jusque-là compromises sur ce dossier sensible. Le SNJ a pourtant refusé de céder au « chantage » sur les titularisations des CDD. Titularisation des CDD contre modération salariale: voilà le marché que la direction nous proposait. Et il n'était pas acceptable dés lors que la rédaction avait déjà subi une douloureuse réorganisation suite au départ de 70 journalistes en clause de cession et au non-remplacement de 46 d'entre eux. La titularisation des CDD ne pouvait être une monnaie d’échange. Elle ne le fut pas.

Aujourd'hui, face aux attaques, et autres leçons de morale, le SNJ préfère s'attacher à défendre les intérêts des journalistes : revalorisation de l'indemnité kilométrique (sur laquelle aucune autre organisation syndicale n'a jamais obtenue d'avancée) ; la rémunération des CDD à la grille Nice-Matin, le rattrapage du salaire maison dont les CDD et les nouveaux CDI sont privés. Mais aussi défense des droits d'auteur, la vigilance sur le respect de la qualification professionnelle que l’adaptation aux nouvelles technologies de l’information – cross média – ne doit définitivement pas mettre à mal. Les élus SNJ ont d’ailleurs exigé en CE – mardi 10 février – la convocation d’une commission paritaire sur ce sujet brûlant.
Plus que jamais, alors que la rédaction se remet en ordre de marche et, face aux rumeurs qui entourent d'éventuels changements à sa tête, le SNJ reste vigilant sur l'avenir de la rédaction et de son indépendance éditoriale.

vendredi 6 février 2009

Le 19 Février, mobilisons nous, votons SNJ !

Élections des délégués du personnel et du comité d'entreprise

Dans une période ô combien trouble où le vire-vire à la tête de Nice-Matin ne peut qu'inquiéter une rédaction qui a fait ces dernières années énormément d'efforts et de sacrifices, les élections des délégués du personnel et des élus pour le comité d'entreprise sont plus que jamais primordiales pour la défense de nos droits. Cette année enfin, après un rude combat mené par le SNJ, un collège journalistes a pu être créé pour le CE. Et il serait bien dommage de ne pas en profiter pour faire entendre encore plus notre voix. Et qui mieux que le SNJ pour défendre les journalistes ?
  • Le SNJ est le seul syndicat qui n'a pas signé la modération salariale.
  • Le SNJ a fortement contribué à l'embauche des CDD et obtenu l'assurance de 10 nouvelles embauches pour l'année prochaine, certifiées par un accord d'entreprise.
  • Le SNJ s'est battu et se battra au nom des bas salaires de ce journal et exige une adéquation du salaire avec la fonction exercée ainsi que le rattrapage du salaire maison - + 30 % - dont les cdd et ex-cdd titularisés ont été privés
  • Le SNJ entend bien faire pression sur la direction pour que l'on en finisse enfin avec les « correspondants professionnels » qui travaillent 7j/7, sont sous-payés et remplacent parfois un titulaire.
  • Le SNJ dénonce la suppression larvé du service des Informations Générales.
  • Le SNJ exige que la prime kilométrique des journalistes soit enfin revalorisée après des années sans augmentation...et un coût des carburants qui a explosé (le litre de super était à 0,66 cts en 1997 lors de la dernière négociation).
  • Le SNJ est et sera toujours un défenseur de l'indépendance rédactionnelle. Il sera d'ailleurs particulièrement vigilant face aux choix rédactionnels pris et à l'organisation que voudra mettre en place la nouvelle équipe.
Ceux d'entre vous qui ne pourront se déplacer physiquement le 19 février pour voter, peuvent le faire d'ores et déjà par correspondance.

Vos candidats SNJ :

Candidats titulaires au CE :
Jean-Francois Roubaud
Karine Michel
Olivier Poisson

Candidats suppléants au CE :
Lucie Mignuci
Paul Massabo
Pascale Primi

Candidats titulaires délégués du personnel :
Véronique Georges
François Vignola
Philippe Bertini
Frédéric Maurice

Candidats suppléants délégués du personnel :
Christophe Pardina
Jean-Pascal Dunant
Michel Rinero
Guillaume Rathelot

mardi 3 février 2009

Un nouveau PDG qui ne veut pas de « rupture »

Compte tenu d'un emploi du temps fatalement très chargé, Eric Debry, nouveau pdg du groupe Nice-Matin nommé vendredi en Conseil d'Administration, n'a fait qu'une brève apparition aujourd'hui lundi en séance du comité d'entreprise.

Après avoir présenté son curriculum vitae – ancien patron pour l'Europe de l'ouest du groupe TUI, puis DG du groupe Pierre et Vacances -, Eric Debry, 49 ans, a précisé les grands axes de ce qui sera sa politique d'entreprise: développer le chiffre d'affaires ( régie, pub, internet, etc) et poursuivre les grands chantiers amorcés dans l'entreprise depuis un an tant à la rédaction, que dans les services techniques et administratifs. Et le faire sans « qu'il ait de rupture dans l'organisation actuelle de Nice-Matin. »

Pas de rupture donc! Alors que, depuis plus d'un mois, l'entreprise est déstabilisée par les grands bouleversements directoriaux, cet engagement va dans le sens des attentes des salariés, et en particulier des journalistes.
Tout juste remise en ordre de marche, après avoir accusé 70 départs en clause de cession, la rédaction interprète en effet très mal les rumeurs d'un changement à sa tête, changement d'autant plus « illisible » qu'aucune crise, même mineure, ne saurait justifier.

Tract du SNJ Côte d'Azur, Var, Corse en date du 2 février.